Tu veux plus de confiance en soi ? Tu veux parler fort, t’imposer, oser. Super. Mais attends. On va mettre un stop net.
Parce que le monde entier te dit d’AGIR. De « sortir de ta zone de confort », de « te challenger », de « prendre ta place ». Et toi tu veux bien. Mais y’a un bug.
T’agis sans y croire.
Tu dis non en tremblant.
Tu fais des stories en priant que personne ne réagisse.
Tu prends la parole au taf, mais t’as l’impression de trahir quelque chose.
Alors on va parler d’un truc que peu de coachs mentionnent : le pré-requis de l’action, c’est l’ancrage.
Et cet ancrage, il se crée avant. Par le corps, par les symboles, par des gestes puissants. Par des actes qui parlent à ton inconscient et qui disent : “C’est moi la chef, maintenant.”
On croit que la **confiance en soi**, c’est une sorte de skill comme Excel ou parler espagnol.
Non.
C’est une posture intérieure. Un état d’être. Un truc qui se vit, pas qui se pense.
Et devine quoi ? Cette posture se construit **avant** l’action. Pas *pendant*. Et surtout pas *après*.
Quand tu attends d’avoir confiance en toi pour te lancer, tu construis ta maison sur du sable. Et dès qu’une vague arrive – un regard, un silence, une critique – tout s’effondre.
Ce qu’il te faut, c’est **te préparer intérieurement**, **ritualiser ton basculement**, **reprogrammer ton estime de toi** à un niveau profond.
Pas par des to-do lists. Par des symboles. Par du vrai. Par du ressenti.
Prends un fil (ficelle, laine, ruban). Attache-toi les poignets ou les chevilles. Reste une minute avec. Sens ce que ça représente.
Puis, coupe-le.
Ce n’est pas juste un geste. C’est une déclaration à ton inconscient : « Je me libère de ce qui m’empêche d’avancer. »
Et là, déjà, la confiance en soi fait un bond.
Regarde-toi dans un miroir. Longtemps. Sans sourire. Juste être là.
Puis dis à voix haute :
« Je suis là. Je mérite d’exister. Je mérite de prendre ma place. »
Tu vas pleurer peut-être. Résister sûrement. Mais ce rituel répare des années de fuites.